Recherche translationnelle
La Recherche Translationnelle : du laboratoire au chevet des patients
La recherche translationnelle se situe à l’interface entre la recherche fondamentale, dont le travail consiste à comprendre les mécanismes à l’origine du développement d’un cancer, et la recherche clinique qui vise à évaluer l’efficacité et la tolérance de nouveaux traitements administrés aux patients.
La recherche translationnelle implique donc une grande collaboration entre chercheurs et cliniciens car elle doit permettre un transfert des connaissances dans les deux sens : à la fois de la recherche fondamentale vers l’application au patient mais également des observations faites sur le patient vers la recherche fondamentale.
Au Centre Oscar Lambret, un bureau de la recherche translationnelle (BRT) a été créé. Il est en lien avec la Direction de la Recherche Clinique et de l’Innovation (DRCI), et est présidé par le Dr David Pasquier. Une cheffe de projets, Anne-Laure Gagez, est dédiée aux projets de recherche translationnelle.
Les missions du BRT sont variées et en lien étroit avec les différents services du Centre Oscar Lambret et les partenaires académiques, institutionnels et industriels : accompagnement scientifique, réglementaire et budgétaire des projets de recherche, aide à la recherche de financement et aux réponses aux appels à projets, suivi et valorisation des projets de recherche.
L’objectif principal de la recherche translationnelle est l’accélération de l’application des découvertes scientifiques pour que les patients puissent bénéficier de nouveaux produits de santé le plus rapidement possible en pratique clinique.
Les autres objectifs de la recherche translationnelle sont de :
- Développer des applications cliniques à partir d’une découverte en recherche,
- Favoriser l’exploration de nouvelles pistes, théories ou concepts à partir d’une observation clinique.
La recherche translationnelle peut impliquer le prélèvement d’échantillons biologiques (biopsies tumorales, sang, salive, urine…) auprès de patients participants à des projets de recherche. Comme toute les ressources précieuses, ces échantillons sont stockés dans des conditions optimales à leur préservation et identification.
La protection des données est garantie tout au long du projet de recherche, et même au-delà de cette durée. Ainsi, les informations personnelles et de santé des patients ayant donné leur accord pour participer à un projet de recherche dans le but de faire avancer les connaissances et découvertes sur leur maladie et les futurs traitements ne sont jamais divulguées de façon nominative. Seules les informations pseudonymisées nécessaires au projet de recherche sont transmises strictement aux seules personnes habilitées.
Autoriser la possible réutilisation de ses échantillons et données pour des recherches ultérieures dans le domaine de la cancérologie est un investissement pour le futur. Donner la possibilité d’accéder à ces éléments précieux à des cliniciens et des chercheurs permettra à d’autres patients atteints de la même maladie de profiter des potentielles avancées scientifiques.