Eloïse, interne au Centre Oscar Lambret
Je m'appelle Eloïse Brienne, je suis Docteur Junior en Oncologie Médicale, actuellement au 9ème semestre.
Ce qui m’a attirée vers l’oncologie, c’est d’abord son aspect profondément humain et altruiste. J’apprécie particulièrement la relation de confiance qui se tisse entre le soignant et le patient, dans le cadre d’un suivi souvent long, parfois même chronique. C’est une spécialité pluridisciplinaire, qui englobe des domaines variés comme les soins palliatifs, l’algologie, les complications infectieuses ou néphrologiques, tout en restant à la pointe de l’innovation avec des thérapeutiques en constante évolution.
Pour approfondir mes connaissances, je m’appuie sur plusieurs ressources précieuses : les cours organisés par la faculté, qu’ils soient théoriques ou bibliographiques, mais aussi les enseignements proposés par les institutions nationales et les associations spécialisées en oncologie. J’utilise également régulièrement PubMed, qui me permet d’explorer et de mieux comprendre les articles scientifiques à la base de nos prises en charge. Chaque sous-spécialité dispose de ses propres référentiels nationaux et internationaux, qui constituent des outils essentiels pour progresser.
J’ai commencé à travailler sur ma thèse dès la deuxième année d’internat, avec un projet centré sur le cancer de l’ovaire. L’équipe du Guichet Unique du Centre Oscar Lambret m’a immédiatement accompagnée dans ce travail, en collaboration avec mon tuteur de thèse. Grâce à eux, j’ai pu définir le sujet, en évaluer les problématiques, et en analyser la pertinence à la fois clinique et statistique. C’est une collaboration enrichissante, qui implique autant les médecins que les statisticiens, et qui m’apporte beaucoup.
Cet internat m’a permis de trouver la spécialité dans laquelle je me sens pleinement épanouie. Travailler en oncologie est une source de satisfaction quotidienne, malgré la lourdeur de certaines situations, la charge de travail importante, et l’intensité émotionnelle que cela peut impliquer. Au fil des années, j’ai développé encore plus d’empathie, et je ressens chaque jour le sens profond de notre métier.