Delphine, patiente du Centre suivie pour un cancer du sein

Je m'appelle Delphine, j’ai 51 ans et je souhaite partager mon histoire pour témoigner de l’importance du dépistage et du soutien médical et humain que j’ai reçu tout au long de mon parcours, mais aussi de l’aide précieuse du dessin, ma passion depuis toujours, pour m’évader.

 

Une mammographie qui m’a sauvé la vie

 

Tout a commencé peu après mes 50 ans. J’ai réalisé une mammographie de dépistage, recommandée tous les deux ans, suite à la réception du courrier d’invitation adressé aux femmes à partir de 50 ans. C’est grâce à cet examen que mon cancer a pu être détecté.

C’est lors d’un de mes examens à Arras, que quelque chose d’anormal a été détecté. Une biopsie, puis une IRM, ont révélé la présence de deux cancers différents dans chaque sein. Quatre tumeurs au total. C’est extrêmement rare. 

 

Un accompagnement précieux au Centre Oscar Lambret

 

J’ai rapidement été prise en charge au Centre Oscar Lambret. Les équipes ont été remarquables. Mon chirurgien m’a suivi avec une implication constante même dans les moments les plus complexes. J’ai subi une mastectomie bilatérale, c’est-à-dire l’ablation des deux seins. Des prothèses mammaires ont été posées, mais malheureusement, mon corps n’a accepté qu’une seule des deux. Malgré cela, mon chirurgien est resté à mes côtés, déterminé à m’apporter les meilleures solutions possibles.

J’ai également eu droit à six mois de chimiothérapie, suivis de cinq semaines de radiothérapie. J’ai été suivie de près par l’équipe du Centre Oscar Lambret et j’ai toujours ressenti une grande bienveillance. Mes douleurs ont été prises en compte et des soins adaptés m’ont été proposés, avec un réel souci de mon confort et de ma qualité de vie.

 

Reprendre confiance en soi, petit à petit

 

L’un des moments les plus difficiles a été la perte de mes cheveux. J’ai bénéficié d’un casque réfrigérant pour limiter la perte des cheveux. Malheureusement, cela n’a pas suffi. 

Mais là encore, j’ai trouvé du réconfort au Centre Oscar Lambret. J’ai pu bénéficier de soins esthétiques. L’onco-esthéticienne m’a maquillée et elle m’a aidée à me réapproprier mon image. Je me suis sentie mieux dans ma peau. J’ai aussi rencontré une psychologue. Ce suivi m’a aidée à garder l’équilibre.

 

Le dessin : une réelle échappatoire 

 

Face à la maladie, j’ai trouvé une échappatoire précieuse : le dessin. C’est un héritage de mon père, qui dessinait lui aussi. Une passion transmise de génération en génération. Je dessine chez moi, dans le calme, pour me recentrer, pour penser à autre chose.

J’ai eu l’occasion de faire plusieurs expositions, mêlant mes dessins au fusain et des photographies. A l’occasion d’Octobre Rose, j’ai d’ailleurs réalisé plusieurs portraits de femmes qui se battent comme moi contre le cancer du sein. 
 

Une façon de rappeler que l’on peut rester belle pendant la maladie.

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