La radioactivité est un phénomène naturel et nous vivons tous soumis aux rayonnements (cosmiques et telluriques). L'irradiation délivrée par les examens reste faible, équivalent à 2 ou 3 années d'exposition naturelle (2.4 mSv/an en France).

Vous ne recevrez qu'une faible quantité de radioactivité et il n'y a pas de risque pour votre santé. Le niveau d'irradiation est à peu près le même que celui d'un scanner traditionnel thoracique ou abdomino-pelvien réalisé en service de radiologie.

Les doses injectées sont optimisées, en fonction de votre poids et de votre taille. Il est donc important de préciser ces données lors de la prise de rendez-vous.

  • La réapparition d'écoulements vaginaux, toujours suspects dans ce contexte.
     
  • La survenue ou l'apparition de douleurs pelviennes ou lombaires ou tout autre symptôme général persistant (comme une toux rebelle, des maux de tête, une arthralgie rebelle).

Un bilan clinique complet sera réalisé par votre oncologue référent. Des examens complémentaires biologiques (numération sanguine, ionogramme, état nutritionnel inflammatoire, marqueurs tumoraux) et radiologiques (TEP scanner, IRM) seront prescrits.

Dès réception des résultats de ces investigations, votre dossier sera ensuite de nouveau discuté en RCP spécialisée afin de définir la nouvelle prise en charge.

  • Pour les formes non invasives ou les traitements conservateurs (trachélectomie), une surveillance par frottis est recommandée tous les 6 mois jusqu'à normalisation puis le suivi régulier au rythme habituel sera réinstauré.
     
  • Pour les tumeurs invasives, elle vise à la fois à détecter les complications des traitements et les traiter et aussi pour dépister une éventuelle récidive dont le traitement. Des visites seront régulièrement organisées tous les 3 mois les deux premières années puis tous les 6 mois les 3 années suivantes. Elles peuvent être réalisées par votre équipe oncologique, votre gynécologue ou votre médecin traitant habituel.

Elle repose sur l'examen clinique systématique et en option selon les symptômes ou la prise ne charge antérieure une imagerie IRM, un TEP scanner, des marqueurs tumoraux.

Les facteurs de risque sont:

  • L'infection par le virus HPV est favorisée par les rapports précoces, les partenaires multiples et les infections génitales.
     
  • L'apparition du cancer est favorisée par les traumatismes cervicaux répétés (accouchements vaginaux multiples) et la baisse de l'immunité locale essentiellement due aux infections génitales chroniques et répétées, à des maladies ou traitements réduisant l'immunité, et à la consommation de tabac.
     
  • Le délai entre infection HPV et cancer invasif est longue (plusieurs années) et un dépistage par frottis cervico-vaginal régulier permet ainsi de détecter des lésions précancéreuses et de les traiter efficacement avant l'apparition de la maladie.
     
  • La vaccination anti HPV est efficace dans la prévention surtout lorsqu'elle est pratiquée avant les premiers rapports. Toutefois, elle ne protège que des infections par virus HPV 16 et 18, et ne dispense donc pas du dépistage par frottis régulier ultérieur. 

Restez connecté avec le Centre Oscar Lambret

Interragissez avec nous sur les réseaux sociaux

Recevez nos informations par mail