- L'hormonothérapie substitutive
L’hormonothérapie substitutive (HTS) engendre des bienfaits ainsi que des risques. Des études démontrent qu’une HTS à base d’œstrogène seulement accroît le risque de cancer de l'ovaire. Discutez des risques et des bienfaits de la HTS avec votre médecin.
- L’arrêt de la consommation de tabac
Fumer accroît le risque d'apparition de certains types de cancer de l'ovaire. Si vous fumez, demandez de l'aide pour renoncer au tabac.
- L’exposition à l’amiante
L'exposition professionnelle à l'amiante accroît le risque de cancer de l'ovaire. Une personne qui travaille dans un milieu où l'amiante est présent devrait toujours respecter les mesures de sécurité qui s'imposent pour limiter son exposition.
- Le surpoids
Certaines études démontrent que l'obésité peut accroître votre risque de cancer de l'ovaire. Vous pouvez réduire votre risque en ayant un poids santé. Bien manger et être active physiquement peut vous aider à avoir un poids santé.
- Les facteurs de protection
Certains médicaments et choix de vie peuvent aider à vous protéger contre le cancer de l'ovaire.
- Les contraceptifs oraux
La recherche démontre que les contraceptifs oraux (la pilule) réduisent le risque d’apparition de tous les types de cancer de l’ovaire. On observe une réduction du risque même après seulement quelques mois d’usage, mais prendre des contraceptifs oraux pendant plus de 5 ans engendre la plus grande réduction du risque. Cette protection dure au moins 20 ans après que vous ayez cessé de prendre la pilule.
- La grossesse
Avoir été enceinte réduit le risque de cancer de l’ovaire. Plus le nombre de fois où vous avez été enceinte augmente, plus l'effet protecteur augmente. La grossesse ne semble cependant pas avoir un effet protecteur chez les femmes ayant d'importants antécédents familiaux de cancer de l'ovaire ou celles qui sont porteuses d'une mutation des gènes BRCA.
- La chirurgie gynécologique
La salpingo-ovariectomie bilatérale de réduction des risques (RRSO), ou salpingo-ovariectomie prophylactique, peut être une option pour les femmes dont le risque d’être atteintes du cancer de l’ovaire est très élevé, comme celles qui sont porteuses d’une mutation des gènes BRCA ou dont au moins 2 parentes sont ou ont été atteintes de cette maladie. Lors de cette chirurgie, on enlève les ovaires et les trompes de Fallope. La femme qui subit une RRSO deviendra ménopausée à cause de ce traitement et ne sera plus en mesure de porter des enfants. C’est pourquoi on propose cette chirurgie aux femmes âgées entre 35 et 40 ans ou à celles qui ne souhaitent plus avoir d'enfants.
À l’heure actuelle, la RRSO est la meilleure stratégie de prévention visant à réduire le risque de cancer de l’ovaire chez les femmes porteuses d’une mutation des gènes BRCA. Elle réduit le risque d'apparition du cancer de l'ovaire jusqu'à 90 % chez les femmes dont le risque est élevé. Discutez des risques et des bienfaits de cette chirurgie avec votre médecin.
Néanmoins, cette chirurgie vous expose à une ménopause précoce avec des effets indésirables osseux, vasculaires et neurologiques. Nous pouvons envisager une ablation de la trompe après avoir fini le projet de grossesse chez les femmes à haut risque de développer un cancer de l’ovaire. Dans ce cas nous surveillerons les ovaires restants que nous enlèverons à la ménopause naturelle.